Mali – Bamako le 4 février 2013 © koaci.com – Alors que le Mouvement National de Libération de l’Azawad (Mnla) annoncent l’arrestation à la frontière algérienne de Mohamed Moussa Ag Mouhamed, considéré comme le numéro trois d’Ansar Dine et que le président du Niger Mahamadou Issoufou, qui considère les jihadistes non comme des musulmans, mais des trafiquants, annonçait que le MNLA n’était pas représentatif du peuple touareg et que ce dernier, selon lui, une des causes de la crise au nord du Mali, devrait être désarmé, KOACI.COM apprend que des tensions sur le terrain entre l’armée malienne et les contingents africains seraient survenues depuis près d’une semaine.

En effet à en croire nos témoignages concordants recueillis, un incident survenu à Sévaré entre militaires maliens et apparemment burkinabés, ce week end aurait révélée un climat explosif entre les hommes en armes locaux et les nouvellement arrivés de pays voisins dans le cadre de la Misma, plan issu d’une résolution de l’Onu.

Une bagarre générale voire plus aurait été évitée de peu avec l’intervention de soldats français venus pour calmer les militaires, apparemment échaudés pour une simple affaire qui trouverait son origine sur des suspicions de délations auprès des militaires français et de journalistes occidentaux présents sur place.

Ce lundi matin, Bamako tente de tout faire pour ne pas ébruiter cette affaire et ce “climat” d’armées qui se regarderaient en chien de faïence sur le terrain d’un pays qui aura recouvré son intégrité territoriale lorsque les soldats de l’opération Serval auront terminé le nettoyage de la région montagneuse de Kidal à l’extrême nord du Mali, lancé depuis plus de cinq jours.

Notons aussi que l’annonce de l’arrestation par le Mnla est diversement apprécié au niveau de Bamako qui considère majoritairement ces touaregs comme de simple résidus d’Ansar Dine et du Mujao, mués en Mnla ou Mia pour sauver leur peaux et tromper la France.

Rappelons que le pays de François Hollande recherche actuellement activement l’islamiste Mokhtar Ben Mokhtar et ses sept otages qu’elle pense, au même titre que le président du Niger, toujours retenus au nord du Mal

Source : Koaci.com