A l’occasion de la célébration de la journée internationale de la danse ce 29 avril, le président du centre Dakouna Espoir, Aleva Ndavogo Jude, a organisé un point de presse pour rappeler l’importance de cet art.

Pour le président du centre Dakouna Espoir, cette célébration met en exergue la capacité de la danse à être un moyen de communication entre les hommes, par l’établissement des modes d’expressions universelles ; à les fédérer et à donner le sourire et de l’espoir aux visages attristés.

Depuis 2016, à travers la danse, indique-t-il, le centre Dakouna Espoir a pu attirer, pris en charge et insérer  plus de 447 enfants vulnérables à N’Djaména, Moundou, Guelendeng, Kelo, etc. Actuellement, 60 enfants sont encadrés au pensionnat de l’association situé au quartier Moursal, dans le 6e arrondissement de N’Djaména.

N’ayant pas assez de moyens pour nourrir, soigner, scolariser normalement ces enfants dans la rue récupérés, Ndavogo Jude  demande aux pouvoirs publics, organisations et personnes de volonté de les soutenir. « Je lance un appel à l’implication des pouvoirs publics, des représentations diplomatiques, des organisations internationales, des partenaires techniques et financiers, les bonnes volontés de comprendre le travail de réinsertion des enfants des rues grâce à cet art », plaide-t-il.

Dans un passé récent, les occupants du pensionnat ont été mis à la porte pour des arriérés de loyer. Il a fallu l’intervention des ONG pour que les factures soient payées.