Placé sous le thème de « la littérature tchadienne en quête d’excellence », la 5ème édition du festival de littérature ouvre ses portes ce 13 décembre à la maison de la culture Baba Moustapha. C’est le directeur de littérature et d’art, représentant la ministre du développement touristique, de l’art et de la culture, Mbailassem Mbayo Vincent, qui a présidé la cérémonie.

Depuis 5 ans, le festival réunit  à N’Djamena des écrivains, artistes, journalistes culturels et chercheurs venus de l’intérieur du Tchad, mais aussi de l’extérieur du pays. Ces derniers s’unissent au nom de l’amour pour les mots, la cause de de l’humanité et de la passion pour l’Afrique.

Le thème de cette 5ème édition se justifie par le besoin et la quête de l’excellence, un véritable moyen d’aller au-delà de ses limites propres, de provoquer quelque chose de surprenant et de magnifique.

Au cours de ce festival, les participants  auront l’occasion de percevoir les traces visibles de l’excellence littéraire, ses facteurs, ses moyens et ses espoirs à travers les différentes conférences qui sont programmées.

Il est l’occasion pour le directeur artistique du festival, Mbernodji Sosthène, par ailleurs secrétaire général de l’Association des écrivains et auteurs Tchadiens d’expression française (ASEAT), d’appeler les autorités en charge de l’éducation à inscrire les œuvres de la littérature tchadienne plus en ligne. « Nous demandons aux autorités en charge de l’éducation nationale d’inscrire en grand nombre les œuvres des écrivains tchadiens aux programme scolaires » plaide-t-il avant d’ajouter que cela construit une voie royale qui doit conduire la jeunesse à la source de la civilisation en tant que peuple.

Pour le directeur du livre, des arts et du spectacle, Mbailassem Mbayo Vincent, les auteurs et écrivains tchadiens jouent un rôle important dans la construction de la mémoire du pays de Toumaï. Il demande aux écrivains de parler à travers leurs écrits du Tchad, ce pays où il fait bon vivre, selon lui.

La 5ème édition réunit les écrivains de la Côte d’Ivoire, du Cameroun et ceux du Tchad. Des cafés littéraires dans certains lycées et collèges de N’Djamena afin de répandre le message du Souffle de l’harmattan. Le festival se refermera le 15 décembre 2018 par la proclamation et la remise du prix de nouvelles les  Enfants de Toumaï. En plus de ce prix, un autre prix spécial sera décerné. Ce prix permettra d’honorer des hommes ou des femmes qui ont rendu un service à la culture et livre au cours de l’année.