SLAM – Le festival international Ndjam s’enflamme en slam, débuté le 6 novembre a fermé ses portes ce dimanche. Moment marqué par la prestation de différentes slameuses venues d’Afrique et d’ailleurs.

Placé sous le prisme de l’éducation, le Slam et Eve – le slam au féminin est clôturé par une présentation des artistes venus d’Afrique et d’ailleurs. Elles sont six slameuses à être mises au devant de la scène. Il s’agit de Mette du Pays-Bas, Mariusca de la République du Congo, Fatou Sanogo de la Guinée, Fatine du Royaume chérifien, Amee de la Côte d’Ivoire et Djemi du Tchad entre autres. Entre la « danse avec les mots » et faire « amis avec les mots », le show a été à son comble.

C’est aussi l’instant vérité. Dans son allocution de clôture, le promoteur du festival Ndjam s’enflamme en slam, Didier Lalaye alias Croque-mort est revenu sur la question d’apport du gouvernement dans la réalisation des œuvres culturelles.

« Si on a de l’argent pour le festival Dari, qui est un bon projet, on peut aussi l’avoir pour N’Djam S’enflamme en slam qui est à sa 5e édition », a laissé entendre Croque-mort. Pour lui d’ajouter que la revendication continuera. « Cela ne va pas éternellement se passer de cette manière. On va aller revendiquer notre droit de la manière la plus juridique que possible. Et je vous le dis aujourd’hui, demain ne sera pas comme aujourd’hui parce qu’on ne va pas toujours se laisser faire », conclut-t-il.

Il faut retenir que la 5e édition qui vient de se terminer a été consacrée particulièrement à la femme, à l’éducation et à la formation. Elle a aussi été marquée par des ateliers de formation en management culturel, blogging, communication etc.