Après son passage avec le festival Ronel Jazz, l’artiste tchadien Djim Rade, prélude à la sortie de son nouvel album en décembre 2018, a organisé une conférence de presse le mardi 29 octobre à l’Institut français du Tchad. Une conférence qui a permis au jeune artiste de présenter son nouvel album et faire le bilan de ses réalisations.

Titulaire d’un diplôme en musicologie à l’université de musique de Toulouse en France, Djim Rade est un jeune tchadien qui a fait ses débuts en musique dans le Sud du Tchad précisément dans la ville de Sarh. Une carrière qui l’amènera à faire plusieurs réalisations dont on note entre autres la création du projet  Mbassa Band héritage, le festival Ronel Jazz, le Jam Session Sao Couleur Jazz.

En plus de ceux-là, l’artiste devant les hommes de médias a déballé ses collaborations avec des artistes comme Izra L, Abdoulaye Nderguet, Adama Victorine, Willy Sahel. Il faut rappeler que l’artiste a effectué une tournée européenne en 2015  avec son groupe Toh Nal.

Interrogé sur sa relation avec le ministère de tutelle, l’artiste dit n’avoir jamais eu de relation avec le ministère. « Le ministère de tutelle, c’est vraiment le ministère, j’ai essayé d’entrer en contact avec eux mais on m’a dit automatique qu’il n’y a pas d’argent. C’est une question laisse place à d’autres mots » confie Djim Rade. Plus loin, l’artiste martèle qu’être en relation avec le ministère n’est pas forcément un accompagnement financier. « Je ne demande que de l’accompagnement institutionnel » finit-il.

L’artiste a un album sur le marché intitulé Djim Rade and the Toh Nal Project  et le deuxième en instance de sortie Le Jazz Made In Chad. Le jeune artiste fait un clin d’œil aux tonalités Jazz, les entremêle avec la rythmique subtile du répertoire traditionnel tchadien. Un concert sera organisé ce 02 novembre 2018 à l’Institut français du Tchad (IFT) pour annoncer la sortie de ce deuxième opus.