CINÉMA – La première édition du festival tchadien de films amateurs a été lancée le 22 décembre dans la commune du 7e arrondissement. Faire valoir le cinéma amateur du pays, tel est la visée de ce festival.

C’est dans la commune du 7e arrondissement, la plus grande commune de la ville de N’Djamena que le bal de la première édition du festival tchadien des films amateurs (FETFA) a été ouverte ce 22 décembre.

L’Association des jeunes tchadiens pour la promotion de la culture dont sa logique est de promouvoir le 7e art dans son ensemble particulièrement a créé un cadre de d’expression pour les jeunes cinéastes amateurs : c’est le Fetfa.

Placée sous la thématique de « la paix et la cohésion sociale à travers le cinéma », la première édition du FETFA vise à renforcer la cohésion sociale et surtout, prôner le vivre-ensemble et la paix au Tchad dans un contexte de conflits intercommunautaires et de crise profonde. « Et c’est dans ce contexte que nous vous proposons une parenthèse de vie autour du cinéma amateur sur la thématique de la cohésion sociale, gage majeur du développement durable », a précisé Ahmat Mahamat Ahmat, directeur du festival.

« Nous pensons qu’un évènement comme Fetfa, conçu comme un espace de rencontre, de création, de partage et de métissage de cultures, peut amener les participants à faire des rencontres bénéfiques, à se frotter avec des professionnels et à ouvrir leurs champs d’intérêt. Bref, l’ambition est de faire de fetfa un évènement majeur pour le développement du cinéma amateur », désire-t-il Ahmat Mahamat Ahmat.

Ouvrant le bal, Ahmat Mahamat Guemé, maire de la commune du 7e arrondissement, a félicité l’initiative. « C’est une initiative intéressante. Vous avez mis de la passion et de la volonté et c’est cela qu’il faut encourager. Malgré l’insuffisance des moyens, vous avez tenu à lancer cette première édition, mes félicitations. » Le festival se poursuit jusqu’au 24 décembre avec la projection des films dans le 1er, 2eme, 3eme et 7eme arrondissement de la ville de N’Djamena.