SOCIETE – Le lavage des mains, l’une des mesures préventives contre la pandémie à coronavirus, n’est plus respecté. Pire, certaines institutions ne veillent plus sur les dispositifs qu’elles ont installés. Un tour dans quelques institutions de la place, laisse voir des réalités tristes.


A l’hôpital général de référence nationale, 40 minutes ont suffi pour remarquer une chose : plus personne ne se dirige vers les dispositifs de lavage de mains, placés à l’intérieur dudit hôpital. Cinq à six personnes entrent par minute. Toutes pressées, elles se dirigent directement vers les différents services.

A côté de ces dispositifs, il n’y a pas d’agent, pour ne serait-ce que interpeler les gens qui entrent, à faire usage des dispositifs de lavage de mains. Par contre, on peut voir des agents de la police regroupés à l’entrée de l’hôpital et focalisés sur le fait de trier les gens et faire respecter les instructions par rapport aux heures de visite. Ce même constat est fait au niveau de la mairie centrale.

Dans quelques banques de la ville, les dispositifs de lavage des mains (seau, eau, savon) sont disposés à l’entrée mais les agents en charge de faire respecter l’usage de ces dispositifs de lavage de mains sont distraits et moins rigoureux. Ils s’adonnent aux causeries laissant certaines personnes entrer sans se laver les mains. Rare sont les cas où ils se rendent compte et interpellent les gens à se laver les mains.

Pire, dans certains ministères, institutions publiques et privées, les dispositifs ne sont pas au complet. Par-ci, on trouve de l’eau mais pas de savon. Par-là, il n’y a que le seau mais ni eau ni savon.

Il y a peu d’institutions où les agents affectés au service de prise de température, font normalement leur travail et respectent les instructions qu’ils ont reçues.

Pour éviter de faire souffrir davantage la population, le gouvernement a allégé certaines mesures tout en exigeant le respect des gestes barrières. Le lavage de mains est un acte simple qui sauve, et qui doit donc devenir un reflexe.