REPORTAGE – Depuis la décision du gouvernement d’interdire la circulation des bus transportant des passagers, les taximen se frottent les mains.

C’est à prendre ou à laisser. De Dembé à Amtoukoui, dans le 7ème arrondissement, le prix des taxis a doublé : de 150 francs CFA à 300 francs CFA. Une hausse brutale intervenue au lendemain de la décision des autorités tchadiennes interdisant aux bus et minibus de circuler.

Depuis, les taxis se font rares à N’Djamena. Conséquence : sur tous les points de départ, les taximen profitent de la situation pour hausser leur tarif. Une situation difficile pour la population, confrontée déjà à la cherté de la vie dans la capitale.  

Sur l’autre axe, à Farcha, dans le 1er arrondissement, le constat est le même. Une course qui se négociait à 250 francs CFA est passée à 500. À payer avant de prendre place! « La personne qui n’a pas de monnaie ne monte pas », confirme un démarcheur.

Chez les taximens, on explique cette hausse par le fait que le gouvernement a décidé d’imposer un nombre restreint de personnes dans un véhicule : maximum quatre, chauffeur compris. Une mesure qui vise à contrecarrer la propagation de Covid-19. Fini donc des taxis avec sept personnes à bord comme auparavant : deux devant, au côté du chauffeur, et quatre derrière.

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