Les assises sur la problématique des médicaments au Tchad ont pris fin ce 18 avril à N’Djamena. Plusieurs maux en rapport avec le secteur de la santé sont identifiés et quelques mesures sont prises pour assainir le secteur notamment la création d’une police sanitaire.

C’est pour garantir la santé de la population tchadienne par l’accessibilité des médicaments de qualité que ces assises ont été organisées du 16-18 avril à N’Djamena. Société civile, organisations du système des Nations-Unies, Ordres des pharmaciens et médecins du Tchad et autres partenaires techniques et financiers du Tchad ont pris part à cette rencontre d’importance capitale.  

Le manque de personnel sanitaire qualifiés, la vente illicite des médicaments et la fabrication des faux médicaments ont été identifiés par les experts étrangers et nationaux comme les principaux problèmes de santé.

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Dans les conclusions desdites assises, quelques mesures sont envisagées pour assainir le secteur de la santé et résoudre la problématique des médicaments. Par exemple la loi sur la criminalisation des médicaments, la mise en place de la police sanitaire, le contrôle de qualité des médicaments venus de l’extérieur (les dons). Pour le ministre de la santé publique Aziz Mahamat Saleh, « ces mesures prises lors de ces assisses permettront de changer la donne ».

Pour atteindre efficacement les objectifs de ces assises, les participants ont aussi formulé des recommandations à l’endroit du gouvernement, des autorités communales, de la société civile et aussi à l’endroit des Ordres des pharmaciens et médecins du Tchad.