Lors d’une déclaration faite ce 17 mai, le président de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), Mahamat Nour Ibedou, a déploré le conflit sanglant survenu à Danamadji, province du Moyen-Chari et le vandalisme qui a suivi la marche de Wakit Tamma. Pour situer les responsabilités dans le conflit de Danamadji,  La CNDH annonce une mission d’enquête.

Au moins 7 personnes (certaines sources évoquent le chiffre de 9 morts) ont été tuées dans les affrontements de Danamadji, le 15 mai. Au lendemain de ce drame, la CNDH a tenu une assemblée plénière extraordinaire pour examiner la situation. Elle déplore les pertes en vies humaines et appelle à l’apaisement et à la retenue. Pour elle, les efforts de tous les fils du pays doivent être orientés vers la réussite de la transition. L’enquête qu’elle entend déclencher, va permettre de « situer les responsabilités des uns et des autres ».

S’agissant des actes de vandalisme qui ont suivi la marche de la plateforme Wakit Tamma pour dénoncer la politique française au Tchad, la commission rappelle que la manifestation est un droit fondamental. Toutefois, elle déplore les arrestations et les dégâts matériels.