La Fédération nationale des transports urbains et interurbains du Tchad demande au gouvernement, dans un point de presse, fait ce 15 janvier, de revenir sur sa décision, interdisant les transport interurbains, de N’Djamena vers d’autres provinces et vice-versa.


Après les patrons des ciné-clubs, c’est au tour des transporteurs urbains et interurbains de se plaindre, par rapport au confinement de la ville de N’Djamena. Ce vendredi, 15 janvier, les leaders de cette Fédération, ont fait un point de presse pour inviter le gouvernement à penser à leur situation.

Par décret n°007, le gouvernement a allégé certaines mesures de confinement de la ville de N’Djamena autorisant notamment la réouverture des frontières aériennes. Mais les transports en commun interurbains restent interdits. Pour la Fédération nationale des transports urbains et interurbains du Tchad, ” ce n’est pas tous les Tchadiens qui ont la possibilité de payer l’avion pour venir à N’Djamena ou quitter N’Djamena pour d’autres provinces. Le bus, c’est le seul moyen qui permet au Tchadien de se déplacer du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest”.

Au regard de cette situation, la Fédération demande au gouvernement de lever cette mesure afin de permettre aux étudiants qui sont allés hors de la capitale, fêter avec leurs parents, de revenir reprendre les cours.