NEW YORK (Nations Unies), 23 octobre (Xinhua) — “La situation en matière de sécurité au Darfour et les menaces contre les personnels de l’ONU et humanitaire continuent de représenter une source de grave préoccupation”, a déclaré mercredi au Conseil de sécurité le représentant spécial conjoint de l’Union africaine et des Nations Unies et Médiateur en chef conjoint pour le Darfour, Mohamed Ibn Chambas.

S’exprimant par vidéoconférence depuis Khartoum, la capitale soudanaise, le Chef de l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD) est revenu sur les incidents meurtriers qui se sont produits au cours des trois derniers mois.

Rappelant qu’entre le 11 et le 13 octobre 2013, quatre Casques bleus avaient perdu la vie dans des attaques perpétrées par des hommes armés, M. Chambas a assuré qu’il continuerait à exhorter le gouvernement soudanais à faire arrêter et traduire en justice les auteurs de ces “crimes haineux” et “d’autres qui ont visé la Mission”.

Lui aussi présent lors de cette réunion du Conseil, le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, a lui exhorté Khartoum à identifier les responsables de ces actes.

“L’impunité doit cesser”, a insisté M. Ladsous, avant de souligner que des efforts étaient déployés avec les pays fournisseurs de contingents pour s’assurer que les personnels en uniforme déployés au Darfour soient bien équipés, formés et préparés à une situation sécuritaire difficile.

Situation que les affrontements intercommunautaires qui continuent de miner la région rendent encore plus complexe, a expliqué le secrétaire général adjoint, en expliquant que les luttes tribales étaient encore plus lourdes de conséquences que les combats ayant opposé récemment l’armée soudanaise et les mouvements non signataires du Document de Doha, a-t-il fait remarquer.