BANGUI, 5 septembre (Xinhua) — Des armes et minutions ainsi que des effets militaires récupérés dans les opérations de désarmement des ex-combattants de la Séléka lancées depui mercredi ont été présenté ce jeudi matin à la presse, par le colonel Narkoyo, porte-parole du comité de désarmement de la République centrafricaine.

Les opérations de désarmement, basée sur le volontariat, est menée par la police et les forces de sécurité nationale. Selon le ministre de la Sécurité publique, Josué Binoua, ces opérations de désarmement concernent tous les éléments de la Seleka qui ne résident pas dans les six casernes autorisées.

Une campagne de sensibilisation de 11 jours est lancée par le ministère de Sécurité publique, en vue d’impliquer la population dans ce processus de désarmement.

« Tous éléments armés qui tenterons de s’opposer à cette opération salvatrice de désarmement qui démarre aujourd’hui, seront considérés purement et simplement comme des déstabilisateurs du pouvoir et de la nation », a déclaré Josué Binoua mercredi matin.

Egalement au mercredi, le parquet du tribunal de Bangui a requis 10 ans de prison ferme et une amende de 400.000 francs CFA pour chacun (environ 800 dollars US), contre une vingtaine d’ex- rebelles de la coalition Séléka, accusés de violences et de pillages .

Les condamnés sont accusés de “pillages et dégradation de biens d’autrui, soustraction de biens, actes de nature à compromettre la sécurité et à entraîner la haine envers les institutions de la République” lors d’une opération de désarmement de partisans de l’ex-président François Bozizé dans le quartier de Boy-Rabé à Bangui à la fin du mois d’août. Les violences ont causé une dizaine de morts.