LIBREVILLE, 3 janvier (Xinhua) — Le secrétaire général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), Nassour Guelengdouksia Ouaïdou, a indiqué jeudi à Libreville qu’il est très difficile à ce jour de confirmer une date précise concernant l’ouverture des pourparlers entre la rébellion du Séléka qui menace de marcher sur Bangui, capitale de la République centrafricaine, et le gouvernement du président François Bozizé.

“La date des pourparlers, je ne peux pas vous le dire exactement parce que les rebelles sont un peu dispersés”, a déclaré Guelengdouksia Ouaïdou lors d’une conférence de presse au siège de la CEEAC à l’issue d’une série d’audiences accordées aux diplomates japonais, américains et congolais au sujet de la crise centrafricaine.

Deux hypothèses sont envisagées pour faire venir les rebelles à Libreville, selon le secrétaire général de la CEEAC.

“Il est question de les faire venir ici à Libreville, soit ceux qui sont en France directement sur Libreville, soit ceux qui sont en Centrafrique qu’on les fasse venir à Yaoundé (Cameroun) pour les transporter ensuite ici à Libreville”, a-t-il expliqué, ajoutant que ces pourparlers pourraient avoir lieu la semaine prochaine sous la présidence du chef de l’Etat congolais, Denis Sassou Nguesso. Guelengdouksia Ouaïdou a insisté que la rencontre aura lieu à Libreville mais présidé par le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou Nguesso en sa qualité de président du comité de suivi de l’accord de paix en Centrafrique signé à Libreville en 2008.

La CEEAC, qui compte dix Etats membres, assure la médiation entre les protagonistes centrafricains. Elle supervise également la force d’interposition de l’Afrique centrale qui campe actuellement dans la ville centrafricaine de Damara, située à 75 km de Bangui.