Le licenciement collectif du personnel du Bureau National de Fret Terrestre (BNFT) a été annoncé à la date du 30 avril 2017. Un mois après l’expiration du délai comme l’a promis le cabinet Djoula, recruté pour apurer tous les arriérés de salaire et des droits sociaux du personnel compressé, aucun agent n’a pas pu être désintéressé.

Par une note circulaire n° 103/MID/SE/SG/BNFT/2017 du 22 mars 2017 à l’intention de tout le personnel du BNFT, le Directeur Général Mahamat Ahmat Saleh a informé au personnel que compte tenu de la crise économique, le BNFT ne peut absorbé l’effectif du personnel et procède à la compression  des travailleurs  à la fin du mois d’avril 2017. La raison principale invoquée est économique. Pour ce faire, le cabinet Djoula a été recruté pour apurer tous les arriérés de salaire et des droits sociaux du personnel compressé. C’est ainsi qu’en date du 23 mars, le cabinet a adressé une lettre d’information collective référencée n° 03/BECA/AGD/2017 au personnel du BNFT pour demander à ce dernier de lui faciliter cette la tâche. Comme par enchantement, quelques jours plus tard, le même cabinet par une lettre référencée n°04/BECA/AGD/2017 au personnel du BNFT annonce ceci : « Conformément à la lettre d’information collective concernant la note circulaire, pour des raisons économiques, le Cabinet Djoula a l’honneur de vous confirmer votre licenciement pour motif précité. À cet effet, le cabinet Djoula reste le seul interlocuteur pour d’autres éventualités ».

Le processus de licenciement collectif enclenché au BNFT a été décrié dès le départ. Après l’échéance, le Cabinet Djoula a déposé son rapport d’activité à la direction générale du BNFT, mais jusqu’à ce jour, les tractations continuent. Aux dernières nouvelles, la direction générale du BNFT, l’inspection de Travail et le syndicat du personnel de BNFT semblent trouver un terrain d’entente. Le licenciement ne sera plus collectif, mais se basera sur un certain nombre de critères. La direction générale se penche actuellement sur la question de double emploi. Ceux-là doivent être balayés avant de procéder au licenciement de ceux ayant déjà l’âge de la retraite puis voir le cas de ceux qui, volontairement, veulent quitter le BNFT.

La première vague de licenciement (ceux ayant un double emploi) devrait en principe être effective à partir du 1er juin 2017, mais rien n’a été fait jusqu’à ce jour. En attendant, l’effectif global du personnel du BNFT recensé en avril 2017 qui avoisine huit cents (800) continue à prêter main-forte à ce dernier.

Shalom M