Par une question orale, le ministre du Pétrole maître Béchir Madet a été interpellé ce mercredi par les députés qui veulent savoir davantage sur la gestion des ressources humaines dans les champs pétroliers et l’équité.

 

La situation des employés tchadiens sur les sites pétroliers et dans les entreprises est toujours décriée. Ils subissent, plus souvent, un traitement inférieur à celui des expatriés. Pour répondre à toutes ces préoccupations, le ministre Béchir Madet à apporter des clarifications et rassurer en même temps les élus du peuple.

 

Dans son exposition sur la situation, maître Béchir Madet, informe, tout d’abord que, le nombre total des employés dans les sociétés pétrolières en place de production et la raffinerie de Djermaya dans la région de Hadjer Lamis, à quelques 35 kilomètres de la capitale N’Djaména, s’élève à 1875 personnes dont 1175 employés nationaux et 700 employés expatriés. Maître Béchir Madet éclaire que, ce nombre ne tient pas compte des petits sous-traitants et des expatriés qui font des activités de courte durée, éclaire que, le processus de nationalisation est toujours en cours en ce qui concerne les petits sous-traitants.

Au titre de traitement salarial et de l’équité, maître Béchir Madet rappelle que, le salaire de chaque travailleur est déterminé en fonction du poste qui lui ait attribué dans l’entreprise.

Selon le ministre du Pétrole, tout travailleur doit obligatoirement être classé par catégorie en fonction de la qualification professionnelle. Les salaires peuvent être fixés à l’heure, à la journée ou au mois. L’employeur dit-il, a toutefois la faculté d’appliquer toute forme de rémunération du travail aux pièces, à la tâche au rendement qu’il juge utile pour la bonne marche de l’entreprise. Le ministre Béchir Madet insiste que, tout cela se fait dans le cadre de la convention collective générale, qui, selon lui, énonce en ses articles 41 et 42 que le salaire est égal pour les travailleurs quelque soit leur âge, leur sexe et leur statut.

«Aucun salaire ne peut être inférieur au SMIG », martèle le chef du département du Pétrole, qui rassure que, les textes législatifs et règlementaires en matière de travail ne laissent aucune possibilité aux sociétés pétrolières de pratiquer un traitement salarial discriminatoire.