LIBREVILLE, 15 mai (Xinhua) — La Banque Mondiale et la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC) sont en conclave mercredi à Libreville, axé sur la situation en République centrafricaine (RCA).

Cette rencontre est présidée par le secrétaire général de la CEEAC, Nassour Guelengdouksia Ouïdou, en présence de Gregor Binkert, directeur des opérations de la Banque Mondiale pour le Cameroun, Gabon, la Guinée Equatoriale et la RCA.

Au cours de la rencontre, les experts ont discuté de la situation en République centrafricaine avant, pendant et après le coup d’Etat qui a renversé le régime de l’ancien président François Bozizé, et les démarches entreprises pour ramener la paix et la sécurité dans ce pays.

Les experts ont abondamment échangé sur les mesures d’urgence à prendre en vue d’aider le gouvernement de transition.

“La situation sécuritaire doit être réglée d’abord et ce n’est qu’après cela que la Banque Mondiale peut travailler avec le gouvernement. De fait, les procédures de la Banque Mondiale sont claires à ce sujet”, a précisé Gregor Binkert.

Selon ce représentant de la Banque Mondiale, “après le retour au calme dans tout le pays, une évaluation sera faite et ce n’est qu’à l’issue de celle-ci que la Banque Mondiale renouera avec Bangui”.

En fait, de nombreux projets existent déjà, notamment dans le domaine des infrastructures, de l’énergie, de l’agriculture, du développement urbain. Tous ces projets feront à nouveau l’objet des décaissements dès que la situation sécuritaire va s’améliorer.

“L’amélioration de la situation sécuritaire dépend en grande partie de la volonté politique des dirigeants de la sous-région. La question a été la principale préoccupation au cours des sommets extraordinaires qui se sont succédés à N’Djamena au Tchad et à Brazzaville en République du Congo”, a réaffirmé le secrétaire général de la CEEAC.