Apres leurs visites dans quelques structure d’accompagnement des refugiées soudanais et la communauté hôte, la délégation des ambassadeurs de l’Allemagne et de la Turquie a eu un échange avec les leaders des refugiées en présence du représentant de l’UNHCR au Tchad Josué Antonio Canhuandula.

Pendant cette rencontre  les  femmes, les enfants et les jeunes se sont exprimés pour présenter leurs doléances aux diplomates et au patron du HCR au Tchad.

Dans la foulée, une dame, indique que, les femmes rencontrent beaucoup des difficultés après avoir vécu les atrocités dans le Darfour. Les réfugiés expliquent à leurs visiteurs que, la diminution de la ration alimentaire a beaucoup des incidences sur eux, et particulièrement, sur la femme refugiée. «On nous sert pour un mois, un bidon de 500 millilitres d’huile accompagné de 50 grammes de farine de sorgho et un Coro de pédicellaire. C’est n’est même pas un repas d’une journée», déclare la dame qui s’exprimait au nom des femmes réfugiées, qui martèle aussi que, la diminution de la ration alimentaire est à l’origine de la malnutrition chez les enfants et des difficultés chez les femmes enceintes.

Pendant les échanges, les jeunes et les enfants ont remis au représentant du HCR  au Tchad des doléances écrites que, Josué Antonio Canhuandula promet mettre dans son plan de travail et rassure que, son institution fait de son mieux pour que la situation des réfugiés soit stable. M. Josué Antonio Canhuandula  déclare que, si aujourd’hui, il est accompagné des ambassadeurs d’Allemagne et de la Turquie, c’est pour rassurer les réfugiés qu’ils ne seront pas oubliés. Mais, malheureusement, le représentant du HCR au Tchad, regrette que, la quantité de la nourriture ne soit pas augmentée.

Selon le responsable du HCR au Tchad, Josué Antonio Canhuandula, la tendance actuellement, est de permettre aux réfugiées de se prendre en charge en faisant des activités génératrices des revenus et les Nations unies sont prêtes à financer des commerces et l’agriculture.

Les réfugiées soudanais du camp de Farchana sont installés depuis 13 ans dans cette parte Est du Tchad. Ils sont pris en charge par le système des Nations unies. Les responsables de l’ONU estiment que, 13 ans aux yeux de ces partenaires sont longues et que les réfugiées doivent désormais apprendre à se prendre en charge.