Huit étudiants de l’université de N’Djamena sont écroués à la maison d’arrêt d’Amsinéné à N’Djamena depuis le lundi 15 octobre. Il leur est reproché des actes d’agression sur un autre étudiant, coups et blessures volontaires, tentative d’assassinat.  

Abdel Salam Tahir Cherif Haggar, Mahamat Djidda abakar, Padabah Sobdibé Syakné, Acheick Mackaye, Ali Youssouf Hamid,  Issangwai Doumro, Mbaihondoum Pierrot et Hassan Oumar Mahamat, c’est de ceux-là qu’il s’agit. Ils sont 14 étudiants concernés par l’affaire d’agression sur l’étudiant Asserbé Dikrée Amos se réclamant président de l’Union nationale des étudiants tchadiens (UNET). Cette agression s’est déroulée le 1er  septembre dernier dans les locaux des facultés d’Ardep-djoumal où le bureau dirigé par Amos faisait la salubrité dans le cadre de la semaine de la citoyenneté. Un autre groupe d’étudiants se réclamant aussi du bureau de l’UNET a surgi dans la cour armé de machette, de couteau et d’un pistolet pour attaquer l’autre équipe. Le président de l‘UNET Asserbé Dikréo Amos s’en est sorti avec de graves blessures à la tête.

Un mois et demi après les faits, les prévenus sont appréhendés le lundi 15 octobre sur mandat d’arrêt du procureur. Selon nos informations, ils ont refusé de se présenter quand les convocations de la police  judiciaire leur ont été transmises.

Devant le procureur, les huit prévenus n’ont pas reconnu les faits qui leur sont reprochés. Placés sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt d’Amsinéné à N’Djamena, les prévenus disent être détenus dans des conditions lamentables. Ils sont enfermés avec des bandits de toute sorte, leur condition d’alimentation est déplorable. Il y en a parmi eux qui seraient tombés malades mais n’auraient pas reçu de soins depuis trois jours.