En même temps que la composition des épreuves écrites de la première session du baccalauréat de l’enseignement du second degré finissent ce samedi 11 juin 2016, la liste des correcteurs et vérificateurs, est affichée dans les locaux du rectorat de l’Université de N’Djaména. Quelques minutes après l’affichage, le tableau est pris d’assaut par des enseignants pour vérifier s’ils sont retenus ou pas. Dès que les premiers arrivés trouvent leur nom, ils appellent leurs collègues ou envoient des SMS pour les en informer. Au fur à mesure, le nombre de personnes devant le tableau d’affichage gonfle. «S’il vous plait, ceux qui ont vu leur nom, peuvent nous laisser la place», supplie un enseignant.

Les correcteurs et vérificateurs sont retenus suivant chaque matière. Les matières d’histoire géographie et celle de Français regroupent le plus gros lot des correcteurs. Dans chacune de ces matières, le nombre des correcteurs avoisine les 200  et les vérificateurs à peu près 100. Près 50 enseignants se chargeront les épreuves physiques et sportives (EPS).

En effet, comme les deux dernières années, les copies du baccalauréat seront corrigées et vérifiées. Le premier travail se fait au niveau des correcteurs retenus dans chaque matière. Après avoir corrigé les copies, un deuxième travail se fera au niveau de la vérification. C’est la double correction. Les vérificateurs ont la tâche de contrôler ce qui a été fait par le correcteur. Si le travail du correcteur est conforme, le vérificateur valide et marque OK sur la copie vérifiée.

Selon des sources proches de l’ONECS (Office National des Examens et Concours du Supérieur), la correction peut commencer dès ce lundi 13 juin 2016.