Baccalauréat – Toutes séries confondues, ils ont plus de 87 000 candidats à composer cette session du baccalauréat 2020. En raison de la crise sanitaire, la composition se fait en alternance entre les séries. Pour ce 17 aout, seuls les candidats des séries scientifiques et professionnels ont débuté. Nous sommes allés à la rencontre des candidats pour évaluer cette première journée.

Les  premières épreuves du baccalauréat ont débuté ce 17 août dans l’ensemble du territoire tchadien. Nous sommes dans le septième arrondissement au centre de Gassi, les élèves ont un air calme et concentré en salle d’examen face aux sujets. Les surveillants partout dans les salles font  des va-et-vient pour assurer la surveillance. Dans la cour, certains élèves qui ont fini leur travail discutent sur les sujets, chacun défendant son point de vue.

«On n’a pas assez eu le temps de parcourir tout le programme mais on se défend quand même», dit Yanyam Djiraingué, élève en série D au centre de Gassi. Pour elle, les sujets de cette première journée sont abordables.  C’était le français et la philosophie au choix. Une autre candidate, Remadji Jérusalem  ajoute que seul le travail libère. Elle a précisé qu’elle a étudié malgré les conditions difficiles. Pour cette première épreuve, elle trouve le sujet « fantastique » puisqu’elle l’a déjà traité plusieurs fois à la maison.

« Dieu merci, pour le premier jour, je trouve le sujet acceptable. Malgré tant de tortures et avec le temps passé  à la  maison à cause de covid-19, explique pour sa part Sagesse Ngarota, un candidat rencontré au centre Felix Eboué. «Je me suis vraiment concentré sur nos matière de base en sciences. Je ne savais quoi écrire comme je ne suis pas doué dans les matières littéraires. J’ai fait de mon mieux mais j’attends impatiemment les mathématiques, la biologie et la physique-chimie », balance Succès Barka, un autre candidat de la série D au centre de composition de Félix Eboué. 

Selon Nemekon Bonheur , surveillant au centre de Gassi, «depuis ce matin, Dieu merci, les choses se passent bien dans l’ensemble. J’apprécie le nouveau système qui fait qu’on ne peut avoir qu’une personne par table banc.  Cela nous facilite la tâche dans notre travail de surveillance ». Il ajoute que «la panique gagne certains élèves qui oublient parfois de mettre leurs noms ou l’énoncé de la matière et dans les copies.  Pour certains, on dirait qu’ils sont manqués de mots ou ne comprennent pas du tout le sujet choisi ».

Mahamat Moussa Hassan président du centre de Gassi dit n’avoir pas de difficulté encore dans la charge qui lui est confiée.  Il dit avoir quatre absents sur les 455 candidats inscrits dans son centre. Il informe qu’il n’y a ni fraude, ni autre incident enregistré pour cette première journée.