Le 06 juin prochain, les élèves des classes de Terminale composeront les premières épreuves du baccalauréat session de 2016. Nous avons interrogé le Directeur Général de l’Office national des examens et concours du supérieur (ONECS) Mahamat Barka. Il nous donne les détails sur le bac de cette année.

Selon le Directeur de l’ONECS Mahamat Barka, son institution est déjà prête et  tient le chronogramme. « L’enrôlement biométrique est entièrement terminé. Provisoirement, nous avons 77 171 candidats répartis comme suit : 74% des candidats sont de séries littéraires, 22% sont de séries scientifiques, et les 4% restant sont des séries techniques. Le président du jury est nommé et très prochainement, les membres seront également nommés. Tout est prêt, on n’attend que les moyens financiers pour commencer et je pense que ça ne va pas tarder  », précise-t-il.

En ce qui concerne la technique de composition, le Directeur Barka soutient qu’elle est la même que l’année dernière. Les candidats composent dans la matinée et pendant six jours. Toutefois, pour le choix des sujets, il y a quelques changements. « Contrairement aux années passées, cette année nous avons travaillé plus avec les délégations que les enseignants. Chaque département a proposé plusieurs sujets par matière. Ce que nous on va faire, c’est que sur l’ensemble des sujets proposés, on va arrêter quelques-uns en tenant compte de plusieurs paramètres », indique le directeur de l’ONECS.

En outre, comme l’année dernière, le baccalauréat se composera en deux phases. M Mahamat Barka indique que : « la première c’est la série d’épreuves qui concerne les étudiants qui ont 10 de moyenne. Ceux qui ont une moyenne inférieure à 10 et supérieure ou égale à 8,50 seront ajournés pour composer les secondes épreuves écrites ».

L’année académique 2015-2016 a certes été perturbée par des grèves et autres cessations de cours mais, le directeur de l’ONECS reste confiant. « Pour le moment, on n’a pas encore fait une évaluation de cet état de désordre dans certains établissements. Mais d’ores et déjà, je peux vous dire qu’on a fait  le tour du pays. Par exemple, dans certaines régions, dans une partie de la région de N’Djamena, les cours n’ont pas été perturbés. On est parti dernièrement à Sarh, les enfants ont fini les cours, ils sont en train de faire les révisions. Je ne peux pas vous dire de prime à bord que le résultat va être mauvais », rassure M. Mahamat Barka.