Vous entendez sûrement parler de N’Djamena, la capitale tchadienne redoutée pour sa chaleur de 45 degrés à certaines périodes. Oui, mais connaissez-vous ce côté alléchant de la ville? Je parie que non. Aujourd’hui, nous vous invitons à travers une série d’articles à découvrir N’Djamena la belle dans toute sa splendeur, une ville qui s’illustre avec la bonne odeur des viandes grillées et l’ambiance dans ses rues.

Coupée du Nord Cameroun par le fleuve Logone, la ville de N’Djamena tire ses origines d’un petit village Kotoko appelé Fort-Lamy. Elle est fondée par l’explorateur français Emile Gentil dans les années 1900.
Ici, en dehors de la langue française, l’arabe bat son plein. C’est la deuxième langue nationale et la population s’identifie à travers son ‘’Salamalekou’’ habituel, un simple mot, une salutation qui marque l’immense solidarité des citoyens. Eh oui, une fois que vous êtes dans la ville, utilisez ‘’Salamalekou’’, tout ce qui s’ensuivra sera très facile parce qu’ici, nous sommes très sensibles à la salutation.

L’appellation N’Djamena est un dérivé du nom d’un village arabe voisin Am Djamena, signifiant « le lieu où l’on se repose »

N’Djamena est une ville très animée, on dira même plus animée que les vagues de la mer, ou peut-être plus animée qu’une chaîne de télévision dans laquelle les instants se vivent instantanément. Un petit tour au centre ville plus précisément à la place de la Nation vers 17h et vous conviendrez avec nous. Les séances photos sous le monument, un petit marché ouvert où vous y trouverez de la bonne bouillie chaude, du thé mais aussi du divertissement à couper le souffle. Tout à côté vers l’Est, un rassemblement des jeunes en train de taper des divers, le sourire plein les lèvres. Progressez à l’Ouest, c’est une série de terrain de foot qui vous surprend. De quoi passer des instants de divertissement.

Chaque année, une panoplie d’évènements nous rassemble et même, les habitants de la province nous rejoignent. Douce N’Djamena, où la culture est vivifiée au Dary festival. Le festival Ndjam Vi est considéré comme la plaque tournante des artistes toutes corporations pour mettre de la joie dans le cœur des mélomanes chaque fin d’année, ou encore l’institut français qui propose chaque week-end des concerts dans son spectaculaire jardin.

N’Djamena la belle, N’Djamena la joie , N’Djamena sans souci, autant d’adjectifs qu’une seule rue ( Axe CA7 au quartier Chagoua dans le 7e arrondissement) pourrait décrire. Ici nos mariages sont célébrés dans toute la ville avec des klaxons de véhicules, des motos et des youyous. Nous nous différencions des autres avec une légendaire joie de vivre qui nous rend souvent amoureux du divertissement quelque soit la circonstance.

Bienvenue à N’Djamena ! Rendez-vous très bientôt pour une nouvelle découverte de la ville.