Le Tchad se prépare pour accueillir le tout premier Salon africain de l’agriculture (Safagri), prévu du 12 au 15 mars 2019 à N’Djamena. Dans une interview accordée à Tchadinfos, la ministre de l’Irrigation, de la Production et des équipements agricoles, Lydie Beassemda, a relevé les enjeux de cette rencontre  face aux défis climatiques et à la modernisation.

Le secteur agricole est aujourd’hui modernisé. La technologie est au centre de la chaine agricole et des métiers qui y sont liés. Dans ce sens, des réflexions seront menées pour permettre aux différents participants au Salon africain de l’agriculture de s’approprier les nouvelles méthodes de production.  Selon Mme Lydie Beassemda, il y aura un espace Technologie au niveau du Safagri.

Dans certains pays africains, il y a des technologies qui sont développées pour pouvoir produire des semences améliorées. « Le Burkina viendra avec ses producteurs semenciers qui ont développé la technologie de la production des semences. C’est un exemple de technologie qui permet de lutter contre le changement climatique » explique la ministre de l’Irrigation, de la Production et des Equipements agricoles.

A regarder: Vidéo : le Safagri, une opportunité pour les producteurs agricoles africains, selon Lydie Beassemda

Aussi tous les systèmes d’irrigation pour faire face au manque d’eau seront évoqués au cours de cette rencontre continentale. « Les systèmes d’irrigation contribuent à l’intensification de la production.  Vous aurez aussi des technologies liées au suivi et au contrôle de la météorologie. Il y a des équipements importants » précise la ministre en charge de l’Agriculture, Mme Lydie Beassemda.

Il faut également le relever, l’agriculture utilise de nos jours des drones pour pouvoir renseigner sur la météorologie. Ainsi, si l’on parle de développement des chaines de valeur, il faudrait une certaine maîtrise de ces technologies pour une meilleure appropriation.

Lire aussi: Tchad : N’Djamena accueillera le premier Salon africain de l’agriculture