Ce lundi 9 septembre est lancée à N’Djamena la première édition du forum des jeunes africains sur la gouvernance de l’Internet qui  regroupe des jeunes venus des différents pays africains.

La mission primordiale de ce forum est d’apprendre aux jeunes l’usage de l’internet, les épargner des dangers liés à l’internet et construire un écosystème répondant aux besoins de jeunes africains, promouvoir l’engagement des jeunes africains dans l’écosystème de la gouvernance de l’internet. Ces jeunes veulent, selon eux, démontrer le lien qui existe entre l’outil internet, la jeunesse et le nouveau plan onusien des 17 objectifs de développement durable.

Sous le thème « Promotion de la voix des jeunes sur la gouvernance de l’internet », l’IGF se veut une plateforme ouverte à tous les jeunes africains et aussi au secteur public, aux acteurs des acteurs du secteur privé. Il regroupe de nombreux jeunes d’Afrique qui travaillent chaque jour pour aider leurs communautés à accéder aux réseaux et aux opportunités offertes par l’internet ; il encourage la création, l’autonomisation locale et la participation aux réunions de FGI aux niveaux nationaux.

Selon le coordinateur de Youth IGF Africa, Mahamat Silim Moustapha, il revient aux jeunes de s’impliquer dans la gouvernance de l’internet pour pouvoir en limiter les débordements. « La question relative à la gouvernance et au contrôle de l’internet devient, pour nous les jeunes, un souci quotidien. Il nous revient de promouvoir la participation de la jeunesse dans l’écosystème de la gouvernance de l’internet. Comment minimiser les dangers de l’internet qui sont entre autre le harcèlement et l’arnaque en ligne, la cybercriminalité », a-t-il affirmé.

Pour le président de Youth IGF Africa, Khouzeifi Issakha Doudbane, l’utilisation de l’internet expose l’utilisateur à des dangers. « La sécurité des biens et des jeunes sur internet est un sujet brulant d’actualité au plan international. Mais en Afrique rien, personne n’en parle vraiment, en tout cas pas publiquement. C’est un peu comme si le continent était en dehors du cyber danger. Alors que des jeunes internautes africains se font arnaquer et harceler et deviennent les cibles principales ».