Suite à l’affrontement intercommunautaire ayant causé cinq morts, ce samedi 26 novembre 2016, à Ngueli dans le 9e arrondissement municipal de N’Djaména. Les ministres de la Sécurité publique et de l’Immigration M. Ahmat Mahamat Bachir et son collègue de l’Administration du Territoire M. Bachar Ali Souleymane, accompagné des directeurs généraux de la Police nationale, de l’Agence Nationale de Sécurité (ANS), et plusieurs autres responsables des sécurités se sont rendus sur le lieu. Ils ont rencontré les deux parties. L’on ignore jusque-là ce qui ressort de leur discussion.

Après leur départ, un calme précaire semble être revenu dans le quartier barricadé toute la journée. Le marché de Ngueli qui s’est vidé de ses commerçants ayant abandonné leurs marchandises suite aux tirs d’armes, vois les gens revenir petit à petit.  La circulation dans le quartier reprend peu à peu.

Une source policière nous informe qu’il y a eu au total 18 blessés dont 12 transférés à l’HGRN, 5 à l’HATC et 1 à l’hôpital régional de Kousseri la ville camerounaise. D’après cette source, il y a également une trentaine d’interpellations, mais le nombre des arrestations pourrait augmenter.

Une source contactée au niveau de l’HATC, confirme le nombre des blessés admis dans ce centre hospitalier, dont trois cas très graves et une vieille femme qui risquerait de perdre ses jambes.

En effet, tout est parti par la mort d’un adolescent de 16 ans, nommé Abakar Mahamat, sur un terrain de football après une altercation avec l’un des joueurs la victime a reçu un morceau de brique et a succombé sur-le-champ. La famille de la victime Abakar Mahamat, majoritairement composée des femmes ont pris d’assaut le domicile de « l’assassin » et y ont mis le feu.