Rien ne fonctionne plus normalement dans la capitale tchadienne depuis quelques jours. N’Djamena vit aux allures d’une  ville morte.

La population de N’Djamena vit dans la peur et la crainte d’une crise. Les établissements scolaires publics et privées sont fermés. Les boutiques des  marchés, central, à mil et de Dembé  le sont aussi.

Tôt ce matin, une manifestation des élèves du Lycée Félix Éboué a été violemment réprimée par le Groupement mobile d’intervention de la police GMIP.  Les commerçants que notre reporter a interrogés affirment  qu’ils ont peur que des élèves mal intentionnés viennent piller  leurs marchandises.

« Nous n’avons rien à voir avec cette manifestation, les parents d’élèves doivent t- assumer leurs responsabilités », confie un commerçant. Certains exigent du Gouvernement la sécurisation des marchés.