SOCIETE – L’enlèvement et le présumé viol de Gani Sougour Ordjo par le général Egrey Mahamat Tebir continuent par susciter des réactions. Ce 1er avril, le Mouvement citoyen le Temps-Tchad a fait un point de presse pour dénoncer la mise en liberté du général.

L’affaire Gani Sougour Ordjo continue d’irriter les associations de la société civile. C’est le cas du Mouvement citoyen le Temps-Tchad qui a réagi face à cette situation. Pour cette organisation, cet acte ne devrait rester impuni pour des raisons « des libertés dont jouit le général ».

« Nous déplorons l’attitude des juges qui accordent plus d’attention au bourreau en raison de son âge que la victime qui souffre. Aujourd’hui, libre de tous ses mouvements, le général utilise tous les subterfuges pour se soustraire de la justice », affirme Kemba Didah Alain, coordinateur du Mouvement citoyen Le Temps.

C’est pourquoi, il appelle les organisations sœurs à se joindre à cette lutte pour que lumière soit faite sur ce problème. Il demande en outre au ministère de la Justice à prendre sa responsabilité vis-à-vis de cette situation, et que justice soit rendue à Gani Sougour.

Pour rappel, Egrey Mahamat Tebir est mis en cause dans une affaire d’enlèvement et de viol sur la personne de Gani Sougour Ordjo. L’enlèvement aurait eu lieu à Bahaye, localité située à quelques kilomètres à l’est d’Amdjarasse. Le présumé violeur l’aurait conduit à N’Djamena pour effectuer son forfait pendant 9 jours. En ce moment, deux plaintes sont déposées par la mère et la victime elle-même contre le général.