Après un incident au palais de justice, favorisant l’extirpation du colonel, Abdoulaye Ahmat Haroun, le président de la ligue tchadienne des droits l’homme demande que les autorités s’impliquent pour rendre justice.

Jugée le 10 septembre 2020, l’affaire dite des “champ de fil” a pris ce jour, 17 septembre, une tournure désastreuse. Venus en masse dans la salle, à l’écoute du délibéré condamnant le colonel Abdoulaye Ahmat Haroun à cinq ans de prison ferme, ses parents, munis d’armes de guerre, se sont levés pour l’extirper pour une destination inconnue.

https://web.facebook.com/watch/?v=2647804182146988&extid=4qEZoaH1oKwT7Q0h

Cette situation a sidéré plus d’une personne présente à cet événement et a obligé le président de la ligue tchadienne des droits de l’homme, Max Loalngar à se prononcer, à travers un point presse qu’il a animé directement après cet incident. Il a fait savoir que non seulement l’accusé a été extirpé, “ses parents ont outragé le juge”, en le traitant “d’esclave”. ” Ce qui s’est passé est grave. C’est l’autorité de l’Etat qui a été ouvertement défiée. Nous pensons que les autorités vont prendre l’affaire en main pour que ce colonel puisse réintégrer la maison d’arrêt”. Aussitôt Max Loalngar, a plaidé pour la poursuite de ces femmes et hommes armés qui ont extirpé le colonel Abdoulaye Ahmet Haroun.

Pour la petite histoire, c’est le 14 juillet que cette affaire de champ de fil a commencé entre un garagiste et le colonel Abdoulaye Ahmat Haroun. Il aurait par son pistolet, blessé à mort le jeune mécanicien qui succombe après être évacué à l’hôpital. L’affaire a occasionné l’arrestation des plusieurs personnes dont le colonel en question.