Récemment, des unités de la Force conjointe du G5 Sahel ont été accusées d’avoir commis des exactions lors de leurs actions sur le terrain . Des allégations ”infondées” selon cette force.


Depuis quelques jours des rumeurs sur les réseaux sociaux font état de plusieurs allégations accusant une unité de la Force conjointe du G5 Sahel (FC-G5S) d’exactions commises lors de ses opérations sur le terrain.
D’après ces rumeurs, le 8ème bataillon de la Force conjointe se serait rendu coupable d’arrestations arbitraires de civils dans les localités de Bakal et Kaygourou au Niger et d’exécution sommaire d’un civil dénommé Sidi El Moctar dans les environs de la localité de Bakal. Ledit bataillon aurait également affronté des éléments terroristes de l’Etat Islamique au Grand Sahara (EIGS) au cours de leur progression, affrontement à l’issue duquel au moins vingt (20) terroristes auraient été neutralisés.


Dans un communiqué de presse de ce 8 avril, « La Force Conjointe du G5 Sahel porte à la connaissance de l’opinion publique nationale et internationale que, concernant ses unités, ces allégations sont infondées. Ni le bataillon tchadien, ni aucune autre unité de la Force conjointe, jusqu’à preuve de contraire, ne pourraient être tenus pour auteurs de ces allégations », se défend-elle.


La Force c onjointe du G5 Sahel condamne par ailleurs ces ”allégations infondées” faites à son encontre et visant, selon elle, uniquement à ternir son image. Elle rappelle dans ce document qu’elle a, entre autres missions, celle de la protection des populations et dans toutes ses actions, ”applique une politique de tolérance zéro en matière de violation des droits de l’Homme”.