Agée de 27 ans, Mendjiel Virginie, formée en journalisme et communication s’est lancée dans le commerce en ligne. Votre rubrique « A la découverte de » va à sa rencontre.

Présente sur Facebook sous le nom de Virginie De Maïbombaye, c’est par le même canal qu’elle fait son commerce. Mendjiel Virginie fait du business en ligne.  C’est depuis un an, qu’elle a créé l’entreprise Virgibusiness. Elle vend en ligne divers produits alimentaires :

-Arachides enrobés,

-croquettes,

-biscuit salé,

-Samoussa,

-boulettes,

-Poisson +légumes,

-Poisson avec atieke,

-sirop de gingembre

-jus de baobab

-pâtes d’arachide

-miel

-huile de karité

En dehors des produits alimentaires, Virginie vend aussi des produits cosmétiques à savoir les déodorants, parfums, savons toilettes. Des produits qu’elle livre gratuitement à ses clients.

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Interrogée au sujet de ce qui l’a amené à emprunter ce chemin, la diplômée du département des sciences et techniques de l’information et de la communication de l’université de N’Djamena indique que ce sont les nombreux stages infructueux qui l’ont amené à prendre un autre chemin. « L’idée m’est venue, c’est quand j’ai essayé dans plusieurs organes de presse pour qu’on me recrute. Mais après plusieurs stages, ça m’a découragé. Donc je me dis pourquoi ne pas créer moi-même quelque chose qui va me rapporter de l’argent », argumente-t-elle.

Pour Virginie, les réseaux sociaux sont une aubaine pour ceux qui savent les utiliser. « Facebook que vous voyez, si tu utilises bien, tu vas être même un milliardaire. J’ai choisi de vendre en ligne parce qu’il faut savoir choisir ses cibles. Beaucoup me connaissent sur les réseaux sociaux, donc si tu mets sur les réseaux sociaux, les gens voient l’image et si tu fais bien, les gens t’appellent », explique-t-elle.

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Au sujet des revenus qu’elle fait, Mendjiel Viriginie préfère ne pas les dévoiler mais elle dit « Dieu merci ». Elle se dit en effet très fière de ce qu’elle gagne dans ce commerce. « Si aujourd’hui, quelqu’un m’appelle pour un contrat, je pars mais pour un stage, non. Parce que ce que je gagne, c’est mille fois mieux que les gens qui travaillent dans certaines entreprises. Je vous dis la vérité. Les petites choses que les gens négligent, si tu fais, tu vas avoir de l’argent. Donc en termes de recettes, Dieu merci », confie-t-elle.

Pourtant, l’entreprise de Mendjiel Virginie ne manque pas de difficultés. Elle en liste quatre principales. Il s’agit notamment du difficile accès à certains services, le déplacement qu’elle fait (seule pour l’instant) à travers la ville pour livrer ses marchandises, les difficultés financières pour agrandir ses affaires parce qu’elle n’a pas encore de partenaires et le problème d’électricité qui, pour elle, « est le plus gros problème qui freine vraiment les affaires au Tchad ».

En termes de perspectives, Virgibusiness compte ouvrir une entreprise de livraison (elle affirme que les papiers sont déjà en circuit) ainsi que trouver des partenaires qui puissent l’aider à avoir des moyens financiers car, indique sa responsable, « pour préparer certains menus, il me faut des machines ».

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