Baro, localité au cœur de l’actualité à la suite de la réglementation du prix de la dot, par les autorités religieuses et coutumières locales, est située à environ 60 kilomètres à l’est de Mongo. Elle est l’une des sous-préfectures de la province du Guéra.

La population de la sous-préfecture de Baro est estimée à 58 158 âmes. Baro renferme deux cantons ( qui comptent 62 villages) à savoir le canton Migami et Dogangué, réhabilité le 10 mars 2020.

La sous-préfecture couvre une superficie de 1 613 Km2. Baro est limitée à l’est par la sous-préfecture d’Eref, à l’ouest par la ville de Mongo, au sud par la sous-préfecture de Niergui et au nord par la sous-préfecture voisine d’Ati dans le Batha. Baro est entourée par de rochers.

Lire aussi-Guéra : le prix de la dot est réglementé par les autorités locales et religieuses de la sous-préfecture de Baro

La population est composée des Migami, des Dogangués, des Gamiyé, des Kouka-amdina, des Ouaddaiens, des Arabes Misserié noirs et bruns, ses Arabes forgerons et des Massalats. Chacune de ces ethnies possède sa propre langue.

Sur le plan économique, les activités principales qui y sont pratiquées sont l’agriculture et l’élevage. Le marché hebdomadaire se tient chaque jeudi. L’on y trouve diverses denrées alimentaires telles que le sésame, l’arachide, le sorgho, le gombo, le manioc, la patate, le pénicillaire, les tomates. Au plan sanitaire, elle dispose d’un district sanitaire. Baro compte plusieurs établissements d’enseignement primaire, un collège et un lycée.

Béchir Badjoury, envoyé spécial