L’Association Yali Chad sensibilise les filles sur l’importance du dépistage du cancer de la femme. C’est sous le nom « Yali En Rose » que cette sensibilisation s’est déroulée, ce samedi, 09 mars 2019, dans l’amphithéâtre de la faculté de médecine de l’Université de N’Djaména.

« Une femme dépistée égale à une vie sauvée », c’est sous ce slogan que l’Association YALI Chad a organisé sa campagne de sensibilisation sur le dépistage du cancer de la femme. Ladite campagne est baptisée « Yali En Rose ».

A travers cette campagne, l’accent est mis sur les deux types de cancer les plus fréquents chez les femmes. Il s’agit notamment du cancer du col de l’utérus et du cancer du sein. Selon la doctorante Hapsita Mahamat Abderamane, le cancer du sein est le premier cancer qui touche beaucoup de femmes et classé 5e cancer le plus mortel au monde.

Ce cancer, comme tous les autres types de cancer, est dangereux compte tenu de son caractère silencieux. « La jeunesse est la cible parfaite du cancer », dit-elle. « Le meilleur moment de prévenir et de combattre le cancer, c’est la jeunesse », renchérit le professeur Abdelssalam Tidjani.

S’agissant du cancer du col de l’utérus, la doctorante Fatimé Mahamat déclare que « les filles sont les candidates parfaites du cancer du col de l’utérus ». Ce type de cancer est le deuxième cancer le plus récurrent chez la femme. C’est un cancer « asymptomatique ».

Les facteurs de risques pouvant conduire à l’apparition de ce cancer sont « la sexualité précoce, le multi partenariat sexuel, la multipare… », Explique Fatimé Mahamat.

Ces deux types de cancers les plus connus chez la femme et peuvent être soignés s’ils sont dépistés tôt, car le plus souvent c’est l’ignorance qui favorise leur développement, soutiennent les panélistes. En plus du dépistage, le cancer du sein et celui du col de l’utérus peuvent être évités par un bon comportement alimentaire, une hygiène irréprochable et des exercices physiques réguliers.

A travers cette conférence, les organisateurs voudraient signifier que le cancer n’est pas seulement l’affaire d’une femme, c’est l’affaire de toute une communauté. Car lorsque la femme souffre du cancer, c’est toute la communauté qui en souffre.