Le comité ad hoc chargé de la sélection des candidatures au Conseil national de transition (CNT) est à pied d’œuvre pour la mise en œuvre de cet organe. Nous en savons un peu plus des critères de sélection.

Le Conseil national de transition qui jouera le rôle du parlement pendant cette période de transition sera constitué de douze (12) composantes. Il s’agit de :

  • les partis politiques représentés à l’Assemblée nationale de la législature en cours ;
  • les partis politiques non représentés à l’Assemblée nationale ;
  • les personnes ressources ;
  • les forces de défense et de sécurité ;
  • les organisations de la société civile ;
  • les hautes autorités traditionnelles ;
  • les organisations des jeunes ;
  • les organisations des femmes ;
  • les groupements des syndicats ;
  • les personnes vivant avec un handicap ;
  • les ordres professionnels
  • la diaspora

Le comité ad hoc a déjà rencontré les différentes composantes et a leur donné jusqu’au plus tard vendredi 10 septembre 2021 pour faire parvenir la liste de leurs représentants.

En termes de critères, il est demandé aux composantes de prendre en compte prioritairement la représentation géographique ainsi que la représentation à hauteur de 30% des femmes.

Les candidats, désignés nécessairement au sein des composantes, doivent remplir notamment comme conditions :

  • être âgé d’au moins 25 ans révolus ;
  • être de nationalité tchadienne ;
  • jouir de ses capacités mentales ;
  • être de bonne moralité ;
  • savoir lire et écrire en français ou en arabe et/ou répondre au profil correspondant à l’une des composantes ;
  • résider sur le territoire tchadien, à l’exception des membres désignés au titre de la diaspora;
  • avoir un casier judiciaire vierge.

Le comité ad hoc n’a pas indiqué le nombre de sièges prévus pour chaque composante. Selon nos informations, c’est après avoir reçus tous les dossiers de candidature que les membres dudit comité vont se plancher sur cette question. Après avoir arrêté les 93 noms, ils transmettront la liste au président du Conseil militaire de transition qui, selon la charte de transition, a le dernier mot.