La fin de la grève lancée par la plateforme syndicale revendicative est-elle proche? Pas sûr. A l’antenne de la radio Arc-en-ciel où ils sont passés, le secrétaire général du syndicat des enseignants du Tchad (SET) et le président de l’Union des syndicats du Tchad (UST), qui est également le porte-parole de la plateforme syndicale revendicative ont tenu des propos qui ne présagent pas la reprise rapide des activités.
Le mercredi, 13 janvier, le gouvernement a tenu une réunion avec la plateforme syndicale revendicative pour espérer résoudre le problème qui a entrainé la grève des fonctionnaires du secteur public. Le gouvernement a promis payer les 15% restants des indemnités en janvier 2021. Mais la plateforme a décidé de poursuivre la grève pour réclamer le dégel des effets financiers des avancements et reclassements et le paiement des frais de transport de 2017 à 2019.
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Le gouvernement a déploré cette grève et pointé le manque d’esprit de dialogue de ses partenaires sociaux. Mais interrogé par la radio Arc-en-ciel, le président de l’Union des syndicats du Tchad, Barka Michel, également porte-parole de cette plateforme a déclaré que le temps n’est pas à la négociation. “Il faut que le gouvernement exécute ses promesses…qu’il décide de payer les frais de déplacement, lever le gel des effets financiers des reclassements et des avancements et procéder à leur paiement”, tranche-t-il. Il avertit en outre le gouvernement que si rien n’est fait dans les prochains jours, des manifestations seront lancées.
Mbaïriss Ngartoïdé Blaise, secrétaire général du Syndicat des enseignants du Tchad qui est membre de la plateforme syndicale revendicative ne dit pas autre chose. “Le gouvernement a trop abusé de la confiance des travailleurs. Nous sommes là et nous allons soutenir la grève”, assure-t-il.