L’ONG COOPI et ses partenaires dont l’Union européenne et le ministère de la Femme et de la protection de l’enfance ont célébré le 16 juin au centre Don Bosco, la journée de l’enfant africain, avec les enfants en situation difficile de la ville de N’Djaména.


Enfants autistes, enfants issus de la rue et enfants orphelins ont rempli la salle de spectacle du Centre Don Bosco, ce 16 juin 2022. Objectif : profiter du moment de réjouissance qu’organisent l’ONG COOPI et ses partenaires, en leur faveur.


Malgré des différences sociales, cet événement a été l’occasion pour ces derniers d’extérioriser leurs talents artistiques, car « l’art, dans toute sa forme est un outil de communication très puissant », souligne la cheffe de projet COOPI, Samantha Ponte.


Au-delà des prestations artistiques, l’événement a été aussi l’occasion de rappeler aux enfants l’historique de la Journée de l’enfant africain, mais aussi de les sensibiliser sur leurs différents droits et devoirs envers l’Etat, la communauté et la famille.


Si cette Journée a été instituée pour mener une réflexion sur la situation de l’enfant africain afin de l’améliorer, sa commémoration de ce jour est l’occasion pour les militants tchadiens des droits de l’enfant, à l’image de Mahamat Abderaman Djibrine Dabary, représentant de l’Union des associations pour la protection des droits de l’enfant au Tchad, d’appeler à plus d’actions en faveur des enfants.


A savoir, cette journée dont on commémore la trente unième édition a pour but d’amener et d’inciter les dirigeants africains à mettre fin aux pratiques néfastes à l’égard des enfants.