Ce samedi 19 octobre 2024, l’Association pour l’aide aux orphelins a organisé une cérémonie de remise de kits scolaires dénommée “Opération un cahier, un bic pour un enfant orphelin et démuni”, au sein de la commune du 9ème arrondissement. Cette initiative a pour but de soutenir la scolarisation des enfants démunis et le maintien des filles à l’école.
Lors de cette cérémonie de bienfaisance, la coordinatrice et initiatrice, Nemercie Colombe, a expliqué que l’idée de créer “Opération un cahier, un bic pour un enfant orphelin” découle de sa profonde préoccupation pour les réalités de sa société. Elle s’est inquiétée du nombre considérable d’enfants, filles et garçons vulnérables, démunis et orphelins, qui ne fréquentent pas l’école. Elle a constaté que cette situation est encore plus préoccupante lorsque ces enfants perdent un ou leurs deux parents. Elle a été particulièrement touchée de voir ces enfants rester à la maison sans accès à l’éducation, tandis que d’autres enfants vont à l’école.
“Au vu de nos priorités et de nos moyens limités, nous allons soutenir la scolarisation de 15 orphelines. Cela représente un total de 30 enfants qui seront inscrits à l’école grâce à cette initiative. Soutenir la scolarisation d’un enfant nécessiteux ne demande pas forcément des moyens conséquents, car le bonheur réside dans le peu. Sachons que la religion pure et sans tache consiste à aider les orphelins et les veuves”, a-t-elle ajouté.
Pour conclure, elle a saisi l’occasion pour féliciter le gouvernement concernant la gratuité de la scolarisation des filles, et a demandé au ministère de la Protection de la Petite Enfance et de la Solidarité Nationale de porter une attention particulière aux quartiers périphériques et de mener une enquête approfondie afin de soutenir la scolarisation des enfants orphelins. “Nous plaidons humblement auprès de vous afin d’accorder une petite place dans les établissements publics ou de réduire de 50 % à 100 % les frais de scolarité en faveur des enfants orphelins qui vivent à proximité des écoles, mais sont contraints de rester à la maison à cause de la précarité”, a-t-elle conclu.