Dans le souci de prévenir les conflits inter-communautaires et de conserver la paix sociale, le Réseau des médiatrices sociales pour la paix et le vivre-ensemble mène des campagnes dans le but de sensibiliser et de conscientiser les populations sur la cohabitation pacifique.

Au Tchad, la diversité des ethnies et de religions est souvent la cause des conflits inter-communautaires qui préoccupent les hautes autorités et dont les conséquences sont parfois sanglantes et mortelles. C’est pour prévenir ces conflits qu’il y a un an, un groupe de femmes s’est organisé en réseau dénommé « Réseau des Médiatrices sociales pour la paix et le vivre-ensemble ». Ce réseau a pour but de sensibiliser et conscientiser les différentes couches de la société tchadienne sur  l’importance de la cohabitation pacifique. « La cohabitation pacifique est une notion chère et la paix durable est une harmonie sociale, gage d’un épanouissement voulu et entretenu par tous. Ces valeurs constituent la pierre angulaire et le fil conducteur de notre réseau », précise la coordinatrice du réseau, Madjiré Tinalbaye Natacha.

Dans le cadre de sa mission, le réseau a effectué une mission dans la partie méridionale du pays, précisément à Moundou en décembre dernier pour former les jeunes filles sur 4 grands thèmes durant 3 jours :

  • la médiation en amont et en aval,
  • le rôle du médiateur,
  • le règlement des conflits,
  • la prévention des conflits inter-communautaires : ses causes et ses conséquences

« A travers cette formation, le réseau des médiatrices sociales pour la paix et le vivre-ensemble entend outiller les filles dans le leadership féminin, contribuant ainsi au vivre-ensemble et dans cet esprit, chasser les comportements de méfiance, des préjugés voire du mépris qui sont des diverses sources des conflits intercommunautaires », a déclaré Madjiré Tinalbaye Natacha.

A savoir, en dehors de N’Djamena, le réseau est implanté dans d’autres provinces du pays, au Nord comme au Sud et est en étroite collaboration avec l’Association d’Action des Partenaires pour l’Appui au Développement (APAD).