Malick Ibet Brahim, secrétaire à la mobilisation de la Convention tchadienne pour la défense des droits de l’Homme(CTDDH) est accusé d’avoir tué une élève en classe de Terminale au lycée arabe Goni Dorodoumé en 2014. Arrêté par la Police, l’accusé reconnaît les faits qui lui sont reprochés cinq ans après.

Les faits se sont déroulés en 2014. Mademoiselle Fatimé Hamza Mousa a été enlevée et retrouvée morte au pied du mur de l’aéroport de N’Djamena. Cinq ans après, les choses se clarifient sur les circonstances de ce meurtre.

“Mademoiselle Fatimé Hamza Moussa, âgée de 17ans et élève en classe de Terminale au lycée Arabe Goni Dorodoumé fut enlevée et lâchement abattue avec une arme à feu le 7 avril 2014 par des individus ni foi, ni loi”, explique Paul Manga, porte-parole de la Police.

Dès lors, la Police n’a cessé de mener des investigations qui ont permis d’arrêter en ce mois de novembre 2019 Malick Ibet Ibrahim et mettre la main sur l’arme du crime. Selon la Police, l’arme qui a servi au crime est un calibre 12. Elle a été retrouvée enfouie dans la cour de la concession familiale. Selon l’aveu de Malick Ibet Ibrahim, c’est dans la concession familiale que l’acte a été commis en présence d’une autre femme dans la pièce.

Cinq ans plus tard, les enquêtes menées par la police ont permis d’identifier et d’arrêter l’auteur qui n’est autre que le secrétaire à la mobilisation de la CTDDH, Malick Ibet Ibrahim. 

Le militant des droits de l’Homme reconnait les faits

Selon le procureur de la République près le tribunal de grande instance de N’Djamena, Youssouf Tom, Malick Ibet Ibrahim reconnait les faits mais dit l’avoir commis par inadvertance.  Le procureur de féliciter la Police pour avoir mené les investigations depuis 2014. Selon le procureur de la République précise que le cadavre de la victime a été mise dans une housse de matelas et jeter au pied du mur de l’aéroport Hassan Djamouss.