Une maison de l’audiovisuel et du film projette un film documentaire axé sur les violences domestiques au Tchad, le 30 mars, au restaurant bar Pili-Pili. L’annonce a été faite lors d’un point de presse par le directeur général de ladite maison, Nguetigal Baba Simon.
Pour le réalisateur, Nguetigal Baba Simon, cette projection a pour but de dénoncer les violences domestiques au sein des foyers tchadiens. “Pour résumer ce film, vous conviendrez avec moi qu’il retrace notre quotidien. Je me suis beaucoup inspiré de ma famille. J’ai une arrière-grand-mère qui subit ces violences chaque jour dans son foyer. En tant que réalisateur, ma seule manière de défendre celle qui m’est chère, c’est de transcrire ces réalités en film. C’est ainsi qu’est née l’idée de ce documentaire”, explique-t-il.
“Au-delà de sa situation personnelle, je crois qu’il y a beaucoup de femmes qui subissent les mêmes réalités. Ce film se veut un grand miroir, autant pour les hommes que pour les femmes. Mais surtout pour les hommes qui se reconnaîtront dans ces pratiques : ceux qui ne connaissent pas la valeur des femmes, qui ne savent pas leur donner d’amour, ou qui les considèrent comme de simples instruments. À travers ce film, j’espère que les mentalités vont changer. Cela servira à sensibiliser sur ce fléau. Même si ces violences ne s’arrêtent pas complètement, elles pourraient au moins être réduites”, poursuit-il avec optimisme.