Les conseillers nationaux discutent actuellement sur l’audio diffusé sur la toile dans lequel on écoute Timan Erdimi, chef du groupe rebelle UFR, parler à un conseiller à la présidence centrafricaine d’un projet visant à renverser le Conseil militaire de transition et de s’emparer du pouvoir. Après avoir réécouter le fichier sonore, les conseillers ont des avis un peu partagés sur le sujet. Le conseiller Ahmed Badi lui, a été on ne peut plus clair. Il faut retirer l’amnistie accordée à Timan Erdimi et aussi à tous ceux qui mettraient à mal la paix au Tchad. « Pas plus qu’hier nous avons adopté l’amnistie des politico-militaires. Les mêmes personnes donnent aujourd’hui l’ultimatum ou bien menacent la sécurité de notre pays. Mais cette menace a été prise à la légère. Pourquoi prendre à la légère ? » S’interroge-t-il .

Selon lui, deux pays sont impliqués dans cette affaire. « La RCA et le Qatar qui ont a accepté d’accueillir le pré-dialogue et accepté de discuter avec un chef rebelle,  sont impliqués. Faut-il mettre en cause l’amnistie qu’on a adoptée ? Oui  on doit mettre en cause, on est menacé par une République. Je demande au président du CNT l’annulation de la loi d’amnistie à ceux qui ont menacé la paix dans notre pays », a-t-il plaidé.