SOCIÉTÉ – Le site du campus universitaire de Toukra a abrité ce soir un concert organisé par la Fondation Tchad Helping Hand en partenariat avec le groupe de recherches des étudiants en Sociologie. Ce concert marque une sensibilisation sur la cohésion sociale et la cohabitation pacifique.

Dans le cadre de ses initiatives en faveur de la jeunesse et les couches vulnérables, la fondation Tchad Helping hand en partenariat avec le groupe de recherche des étudiants en Sociologie ont organisé ce 13 décembre un concert de sensibilisation. La cohabitation pacifique et le vivre-ensemble étaient au cœur de cette sensibilisation.

Il est 13 heures, sous un soleil accablant sur le campus universitaire de Toukra. Les étudiants des deux facultés logés à Toukra et ceux venus d’autres facultés ont pris d’assaut le grand espace du site universitaire réservé au parking. Tout joyeux en attendant le spectacle promis par des artistes tchadiens. Chacun commence à bouger au rythme des mélodies jouées par l’animateur. Ces étudiants connus par le public par leur manque de discipline, ont fait preuve d’une grande maturité. Même ceux surnommés “LES GENERAUX DE LA FAC” ont eux-mêmes mis de l’ordre pour ce concert.  

Cet évènement n’est du jamais vu dans la tradition estudiantine à l’université de N’Djamena. Les intéressés eux-mêmes ont su comment rendre cette rencontre agréable à travers un accueil chaleureux et des échanges fraternels avec les membres de la fondation venus partager avec eux les messages de la cohabitation pacifique et le vivre-ensemble. Des artistes musiciens et humoristes ont séduit le public de Toukra à travers leurs prestations sur le message clé qui est “le vivre-ensemble”.  

Une vue du public au concert de la cohésion sociale

Le comité d’organisation et le groupe de recherche des étudiants en Sociologie se sont réjouis de ce geste de la Fondation en vue d’unir les jeunes tchadiens de tous les points cardinaux afin de construire ensemble un avenir meilleur.

La présidente de la Fondation Helping Hand, Amina Priscille Longoh a remercié les étudiants pour l’accueil et l’importance accordée à cet événement. Elle espère travailler sur ce projet avec tous les étudiants. « Nous venons ici pas pour faire un discours et faire passer un message très important, un message de paix, de la cohabitation pacifique et celui de la cohésion sociale. Un message d’engagement de la jeunesse vers son libre épanouissement. Nous avons un rêve de voir les étudiants être conscients de la situation que nous traversons afin que les étudiants de Toukra aillent au lycée conscientiser les élèves », a déclaré Amina Priscille Longoh par ailleurs directrice de la Maison nationale de la Femme.