Le ministère de l’Irrigation et des Equipements agricoles a procédé au lancement du projet de développement de la filière spiruline dans les provinces du Lac, du Kanem et de Hadjer-Lamis pour contribuer à la sécurité alimentaire et à l’amélioration de l’état nutritionnel des populations vulnérables.

Améliorer la qualité de la production, promouvoir la filière commerciale et renforcer les capacités des productrices pour mettre la production dans les normes internationales acceptables c’est l’objectif fondamental de lancement du projet de développement de la filière spiruline, appelée communément Dihé dans les provinces du Lac, du Kanem et de Hadjer-Lamis.

Les principaux avantages de la mise en œuvre de ce projet de développement de la filière spiruline visent à réduire le déficit vivrier et surtout le déficit en protéine. Il est estimé que c’est dans les provinces du Lac et du Kanem seulement que 20% de la population consomme régulièrement la spiruline ou Dihé. L’augmentation et l’amélioration de la qualité de la production disponible  pour une grande partie de la population  contribueraient largement à réduire les déficits et augmenter l’autosuffisance alimentaire.

A noter que les premières études au Tchad consacrées à cette algue remontent à 1940. Tout en renforçant la production nationale, le gouvernement et le programme des Nations-Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO)  vont se focaliser sur sa valeur nutritive et mettre en route des mécanismes pour améliorer la santé des femmes enceintes, des enfants de 6 mois à 5 ans et des personnes âgées grâce à des compléments alimentaires.