FORMATION – Le ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation et le Service de la coopération et d’action culturelle (Scac) de l’Ambassade de France, ont initié une série de table ronde dont la toute première a lieu ce 26 novembre, à l’Institut Français du Tchad (Ift). L’objectif est de rechercher des solutions aux problèmes d’employabilité et d’insertion professionnelle des jeunes diplômés.

Cette première table ronde d’échange, basée sur “l’enseignement supérieur technique”, a réuni des chefs d’entreprises et chefs d’institutions universitaires, ainsi que des représentants de l’ambassade de France, l’Agence française de développement (Afd), la Direction de la formation professionnelle et des métiers, le Conseil national du patronat tchadien et l’Ong Acra.

Les grands points abordés sont, entre autres, les offres de formation existantes, les problèmes d’employabilité des diplômés ou problème d’insertion professionnelle, ainsi que le manque d’accueil des stagiaires au Tchad.

L’objectif de cette table ronde, présenté par Pascol Villecroix, Conseiller Technique au ministère de l’enseignement supérieur est de “nouer ou intensifier le dialogue entre le monde académique et les milieux économiques, ensuite de prendre en compte dans l’offre de formation initiale, les besoins socio-économiques de l’environnement provincial des établissements, et enfin de développer la culture et la pratique de l’entrepreneuriat”.

Les différents participants à cette table ronde se sont efforcés à répondre aux questions: quelles sont les offres de formation dans l’enseignement technique au Tchad ? Sont-elles adaptées aux besoins des entreprises ? Quels sont les besoins, à court et moyen termes des entreprises dans leurs recrutements ? Et quelles formations privilégiées à l’avenir ?

Sous la modération de Zakines Dangbet, Directeur Général de l’enseignement supérieur, représentant le ministre de l’enseignement supérieur, les participants ont relevé les obstacles qui minent les offres de formation, de stages et d’emplois dans les établissements d’enseignement technique et dans les entreprises. Durant les échanges, certains participants ont fait des recommandations à l’endroit des institutions de formation, afin que ces dernières mettent sur le marché de l’emploi, des compétences capables de répondre aux besoins des entreprises.

Les responsables des différentes institutions d’enseignement supérieur ont également formulé des recommandations à l’endroit des chefs d’entreprises, afin qu’ils participent au processus de formations des jeunes.

Beaucoup d’entre les participants ont plaidé pour la pérennisation d’une telle table ronde afin que les problèmes de formation et d’insertion professionnelle des jeunes puissent être résolus. Le Conseiller technique du ministère de l’enseignement supérieur, Pascol Villecroix, a conclu en demandant que ces problèmes et solutions soient réellement pris en compte par toutes les parties prenantes.