L’ONG ACRA a organisé, ce 9 mars, un atelier de restitution du projet « Micro, petites et moyennes entreprises et centres professionnels, ensemble pour promouvoir un emploi vert et décent au Tchad » . Ce projet concerne l’analyse approfondie de la chaine de valeur de l’écoconstruction et de l’énergie solaire.
C’est un projet financé par le programme ARCHIPELAGO dont l’objectif principal est de renforcer l’employabilité des jeunes et de soutenir la création d’emplois dans les pays du Sahel et du Lac-Tchad.
L’adaptation de ce projet selon la directrice générale d’ACRA, Silvia Fregoso, a demandé une étude dans la ville de N’Djamena sur la chaine de valeur ajoutée écoconstruction et énergie avec comme principaux résultats de faire l’identification des sites et le mapping des habitudes liées à la chaine de valeur dans la ville de N’Djamena ; démontrer la connaissance approfondie des acteurs de la filière.
Il s’agit du « produit terre crue, technique de transformation équipement solaire ; scruter les stratégies pour améliorer leur performance et leur pérennité ; voir le développement de potentiel de la filière en temps d’opportunité économique et création de l’emploi », a-t-elle énuméré.
Plus loin, elle renseigne que la chaine de valeur ajoutée de l’écoconstruction à N’Djamena est en plein essor ”mais la plupart dans l’informel”.
Pour expliquer la chaine de valeur du côté informel, Alaïna Yacoub, directeur général du ministère de l’Aménagement du territoire, du Développement de l’habitat et de l’Urbanisme au Tchad explique que « sur 1.284.000 km2, tous les établissements humains n’occupent que 0,2 % du territoire national. Donc jusqu’aujourd’hui, le Tchad est un pays qui a une économie à dominance rurale par ce que la population urbaine n’avoisine que les 30%. »