Ce 8 août à Doha les politico-militaires ont signé avec le gouvernement l’accord de paix leur permettant de participer au dialogue national inclusif. Qu’en pense la société civile, notamment le mouvement Wakit Tamma et l’ADHET ?

Selon le secrétaire général de l’Alliance des défenseurs des droits humains et de l’environnement au Tchad (ADHET), Abba Daoud Nandjédé, il faut se réjouir de l’accord de Doha. « Ce matin nous étions contents de la signature entre les frères politico-militaires et le gouvernement du Tchad.  Cet acte nous a vraiment réjoui du fait qu’on vient de montrer à la face du monde que les fils du Tchad ne savent pas tellement faire la guerre mais ils peuvent se retrouver et faire la paix entre eux ».

Abba Daoud Nandjédé relève que le PCMT d’une manière désintéressé a pris l’initiative de réconcilier les Tchadiens et voilà le départ de la paix. « De tel acte mérite même un prix de la paix », souhaite-t-il. Il demande à ceux qui résistent, qu’il n’est pas encore tard, ils peuvent encore revenir et signer l’accord.

Par contre Me Max Loalngar le leader du mouvement Wakit Tamma, souligne qu’il soutient les dix huit (18) politico-militaires qui n’ont pas signé l’accord. « Nous leur apportons nos soutiens indéfectibles. Parce que nous constatons qu’ils sont comme nous, ils étaient pour un dialogue sincère et inclusif. Ils militaient qu’il soit mis en place un cadre paritaire permettant de corriger les erreurs du CODNI et de nous permettre ce dialogue ouvert,  sincère et inclusif ».

Le leader du mouvement Wakit Tamma salue les politico-militaires qui ont résisté jusqu’à la fin et ils ont refusé de signer l’accord. « Nous saluons les partis qui ont refusé d’assister à un dialogue dupe. Nous n’irons pas à un dialogue de dupe, nous n’avions pas des armes, notre méthode est connu et pacifique mais nous n’attendons pas nous soumettre simplement au dictat de qui que soit » martèle-t-il.