REVENDICATION – Dans une lettre adressée au Président de la République Idriss Déby Itno ce 13 décembre, les ex employés de la Société de raffinage de N’Djamena dénoncent un « licenciement sans raison ». A cet effet, ils sollicitent l’appui de la Présidence pour « rentrer dans leurs droits ».
C’est après « plusieurs tentatives visant à avoir des explications » qu’ils s’adressent à Présidence de la République. Dans une note adressée à Idriss Déby Itno, président de la République le 3 décembre, les jeunes travailleurs et travailleuses remerciés de la Société de raffinage de N’Djamena ont crié à « l’injustice, au traitement inhumain et antisocial dont ils sont victimes ».
« Sans aucune raison, nos contrats ne sont pas renouvelés par la SRN de N’Djamena, argumentant sur le fait que nous avons été recrutés par l’administration précédente et que nous ne devons pas continuer à travailler », explique les 62 ex employés de la raffinerie. Or, ajoute la note, « les évaluations de nos performances en interne ont été faites et jugées satisfaisantes par nos supérieurs hiérarchiques. En plus, le besoin en personnel est toujours croissant compte tenu du plan de nationalisation progressif de la société ».
Selon la même note, le recrutement de ces jeunes a pour but « la nationalisation des postes à la raffinerie ». « Nous avons déjà nationalisé plusieurs postes et d’autres d’ici la fin d’année 2019. Raison pour laquelle nous soumettons notre situation de détresse et sollicitons de votre haute autorité une solution en vue de notre réhabilitation », implorent les ex employés de la Raffinerie de N’Djamena.