Dans un communiqué, le Cadre permanent de concertation et de réflexion (CPCR) des mouvements de l’opposition politico-militaires et alliés informe des représentants de ses 18 mouvements membres sont à Rome en Italie pour la période allant du 6 au 9 mars 2023. Ce, sur invitation de la communauté Sant’ Egidio pour « des échanges sur la situation politique et sécuritaire au Tchad. C’est la troisième rencontre de ce type depuis le 20 janvier 2022 ».

Le CPCR indique avoir souhaité que cette rencontre se tienne avec la participation d’organisations de la société civile et de représentants de partis de l’opposition. « Ce qui n’a malheureusement pas été le cas cette fois-ci ». Le document précise qu’il n’a jamais été question de rencontrer des représentants des autorités de N’Djamena « contrairement aux allégations circulant sur les réseaux sociaux ».

Le CPCR souligne avoir profité de l’occasion de Rome pour une concertation en présentiel entre ses membres, pour « un échange avec des partenaires institutionnels du Tchad engagés dans la recherche d’une solution pérenne aux problèmes du pays ». Le regroupement réaffirme son engagement et sa disponibilité pour « contribuer aux efforts de prospection de résolution de la crise tchadienne dans un cadre global et véritablement inclusif.

En rappel, 18 mouvements rebelles avaient refusé de signer l’accord de Doha du 8 août 2022 qui a couronné cinq mois de pré-dialogue entre le gouvernement et 52 groupes rebelles. Cet accord a permis la participation des signataires au dialogue national tenu à N’Djamena du 20 août au 8 octobre 2022. Parmi les non signataires, il y a notamment le FACT de Mahamat Mahdi Ali dont les combats avec l’armée nationale ont entrainé la mort du président Idriss Déby Itno en avril 2021.