Alors que le doute plane toujours sur la nouvelle rentrée scolaire, les élèves restent optimistes et préparent malgré tout la rentrée des classes.

La rentrée administrative est lancée depuis le 15 septembre. Mais dans la plupart des établissements publics, les bureaux sont toujours restés fermer à cause de la grève enclenchée depuis le mois de mai par la plateforme syndicale et maintenue en septembre. Pas d’inscription à quelques jours de la traditionnelle rentrée des classes (1er octobre). Mais  la rentrée se prépare du côté des élèves aisément ou difficilement.

Mbaïlassem Constant, élève au lycée d’Habbena, prépare difficilement la rentrée. « Je prépare difficilement la rentrée 2018-2019. Jusque-là je n’ai pas encore les fournitures. Je ne dépends pas de mes parents. Donc je me débrouille comme ça avec les petits commerces pour assurer les nécessaires. » Si Constant est confronté à une difficulté, Dénénodji Caroline, élève au CEG de Boutalbagar à plusieurs difficultés. « Je prépare la rentrée mais difficilement. Je n’ai pas encore de l’argent pour mon inscription. Mon petit commerce n’est pas rentable. En plus, j’ai un enfant et je ne sais pas qui va s’occuper de lui pour que je parte à l’école. Sinon j’ai bien envie d’aller aux cours. » Tiké Moyalbaye Madis, élève au lycée d’Amtoukoui, lui est épaulé par les parents. « C’est mon père qui s’occupe de tout ce qui concerne mes études. Alors je ne m’inquiète pas. »

L’inquiétude

Ce qui crée l’angoisse chez les élèves, c’est la grève qui est maintenue,  la situation de certains établissements et la question de bulletin de notes du second semestre.

Masnodji Djisnebeye, éléve au lycée d’amtoukoui : « je ne sais pas encore si on va vraiment reprendre les cours le 1er. Je prie seulement Dieu pour que le gouvernement et la plateforme syndicale puissent trouver un point d’attente » avant d’ajouter « jusque-là nous ne sommes pas entrés pas en possession de nos bulletins de notes du second semestre. Puisque les enseignants ne les ont pas encore remplis. »

Madjitoloum Nazaire, élève au lycée d’Habbena : « notre établissement se trouve dans l’eau pour le moment. Actuellement les administrateurs s’arrangent à sortir les matériels bureautiques en dehors de l’établissement pour travailler ». Situation que bon nombre d’établissements se retrouvent dedans.

Malgré tout, les élèves se disent prêts à reprendre avec les cours à n’importe quelle date. Mais le plutôt est pour le mois d’octobre. Car, l’année qui vient de s’écouler, les programmes n’ont pas été exécutés à un pourcentage satisfaisant. En attendant la reprise des cours, certains élèves tournent les pouces à la maison,. D’autres s’occupent aux petites affaires. Tous s’en remettent à Dieu pour la résolution de la  question de grève.