Le Ministre a accordé une audience à l’Administratrice du PNUD le 14 septembre dernier

Au cours de cette rencontre il a été question du renforcement du partenariat entre le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et la République du Tchad. durant une heure, le ministre et son invité ont revu un nombre important des sujets de l’heure relatifs aux opportunités qu’offrent les systèmes des Nations Unies aux pays en voie de développement, à la 68ème Assemblée Générale des Nations Unies en perspective, à la Candidature du Tchad au poste de membre non permanent au Conseil de Sécurité, à la situation sécuritaire préoccupante dans les pays de la sous-région, notamment, au RCA, ainsi qu’aux activités salvatrices que mènent le PNUD au Tchad.

Le chef de la diplomatie tchadienne a expliqué à son hôte l’importance d’un soutien des grands partenaires au développement tel que le PNUD au Tchad. En effet, les conflits armés qui sévissent dans les pays frontaliers, impactent négativement sur le pays. Helen Clark, s’est félicitée de l’apport déterminant du Tchad au maintien de la paix et de la sécurité dans la région et a affirmé toute la disponibilité du PNUD à travailler étroitement avec les autorités tchadiennes pour le développement du pays. Elle a également réjouie de la paix retrouvée dans le pays, estimant que cette stabilité marque une nouvelle ère de très bon augure pour le pays et son envol socio-économique. L’Administratrice du PNUD a annoncé que l’ONU organisera prochainement une table ronde pour aider les pays enclavés en voie du développement à l’instar du Tchad. Le Tchad sera bien préparé à ce rendez-vous par l’équipe PNUD-TCHAD en partenariat avec les autorités compétentes tchadiennes.

Née le 26 février 1950 à Hamilton, Helen Elizabeth Clark a longtemps été une personnalité politique néo-zélandaise. Elue trois fois au poste de Première ministre, elle est la seconde femme à occuper ce poste dans ce pays. À la tête du Parti travailliste de son pays, Helen Clark mène une politique progressiste. Parfois critiquée pour son apparence, elle souligne que le problème en politique, c’est que l’on prête souvent plus d’attention à la manière dont les femmes sont habillées qu’à ce qu’elles disent. En 2006, elle est classée comme la 20e femme la plus puissante au monde par le magazine Forbes. Durant son passage dans le gouvernement néo-zélandais, elle a fait de l’élaboration de politiques et la mise en œuvre des programmes de développement, son cheval de bataille. En tant que premier ministre, elle a adhéré au Conseil de femmes dirigeantes du monde, un réseau international d’anciennes ou d’actuelles présidentes et premiers ministres femmes, dont la mission est de mobiliser les femmes en faveur d’une action collective sur des questions vitales pour le sort des femmes et le développement équitable.

Source: JDT